Nous repoussons à plus tard la visite et retournons sur les bords de l’Adige en quête d’un petit restau sympa et frais. Nous le trouvons dans une venelle près du quai Donatelli sous les grands parasols de toile blanche tendue sur une armature de bois. Le menu affiche des plats maisons et du terroir, donc prière de ne pas demander de pizzas : pasta fatti in casa, fettucini frizzoli (petits pois), bigoli au pesto de roquette et bœuf, ou bigoli asinus (âne), petites bières, un parfait à l’amande pour le gourmand Guido et caffè stretto pour tous.
Prêts pour aborder les visites suivantes !
D’abord, la Torre dei
Lamberti. Grâce à un ascenseur, nous nous élevons à 83 mètres du sol sans difficultés et sans scrupule. Le point de
vue vaut le coup sur les toits de tuiles et nous redécouvrons les lieux visités sous un autre angle, ce qui
nous permet de bien nous imprégner de la configuration des places et des
bâtiments historiques de la ville.
Contigu à la tour, le
palazzo della Ragione abrite un musée d’art moderne accessible avec le même
billet.
La jeune gardienne prend plaisir à nous fournir des
explications en français sur les peintures dont les décors sont souvent des
lieux de Vérone. Nous sommes pratiquement seuls dans les salles, face à des
artistes la plupart italiens méconnus de nous.
Ensuite, nous nous promenons en direction des arènes en évitant les rues commerçantes bondées de monde car bien que ce soit
dimanche, les magasins sont ouverts.
Nous nous acquittons du droit d’entrée et par les vomitoires, nous pénétrons à
l’intérieur du monument romain. Au début, nous sommes un peu déçus ; des
strapontins dissimulent les gradins et les sièges envahissent l’arène face à une scène en
pleine préparation technique. Mais peu à peu nous apprécions les proportions de
l’amphithéâtre, en grimpant tout en haut où nous nous asseyons pour profiter
des jeux de lumière du soleil et des
nuages.
Enfin, retour vers le Ponte Pietra car il est déjà
18h : halte obligée au 13 de la via
Ponte Pietra, où le guide Géo annonce un super glacier et où nous testons les
produits vantés avec délice.
On se laisse orienter
par le GPS du téléphone : infaillible !
Une fois à la maison, Guy s’empare de son smartphone et
s’aperçoit avec stupeur que la finale de la coupe du monde France/Croatie se
déroule depuis un bon moment et non pas à 20h comme il le croyait ! Vite
on allume la TV pour entrevoir les cinq dernières minutes : 4 à 2, on est les
champions !
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