Nous n’étions pas mécontents de notre titre : « Voyage
au bout de l’inuit » pour être raccord avec le côté potache de ce film
ethno-rigolo, même si le calembour ne rend pas compte de la modestie du projet.
Il ne prétend pas à l’exhaustivité à propos d’un peuple en évolution rapide.
Deux jeunes intermittents du spectacle débarquent dans un village isolé où le
père de l’un d’eux est installé depuis longtemps.
A travers leur ingénuité, leur fraîcheur enfantine, nous les
suivons dans la chasse au phoque avec dégustation de foie cru et gobage d’œil,
une butte témoin du passé, et dans d’autres activités touristiques.
Les incompréhensions sont source de rires parfois un peu
insistantes comme l’explication du statut d’intermittent à un chasseur d’ours.
La bonne volonté de la fraternité des peuples n’entre-t-elle
pas en conflit avec le remord d’une perte irrémédiable de la diversité
linguistique, culturelle, humaine ?
Je prononce un "oui" retentissant à ta dernière remarque, Guy...
RépondreSupprimerIl faut être pisse vinaigre comme je suis pour se rebiffer en face de cette valeur universelle... positive... qu'est la fraîcheur enfantine, que mon frère hier soir m'a servi par téléphone avec un océan entre nous deux, mais, comme disait un vieux prof de littérature que je respectais infiniment du haut de mes 20 ans, et que je respecte encore à 60, quelque part entre la sentimentalité (idéalisme positiviste) et le cynisme ("idéalisme... négatif"), il y a une place très étroite pour.. la vérité ? la réalité ? Je te laisse choisir ce que tu voudrais mettre, là.