Il s’agit plutôt de «l’» algérien au café pour sa solitude
ou « un » algérien pour essayer de les raconter tous, d’ici ou de là
bas, « Les zmigras de Labachinou » pour reprendre le titre de la nouvelle de Mohamed Kacimi parmi les nouvelles qui ont inspiré le spectacle, avec
« Le temps des dominos » d’Azouz Begag et « Le bistrot des brumes » de
Jamel-Eddine Benscheick.
Chacun de ces titres est illustré par l’acteur Christian
Taponard, tour à tour chaleureux, nostalgique, drôle, véhément au milieu des
ses trois tables. Le conteur met plutôt bien en valeur les textes avec la pluie
comme lien, trop présente ou trop absente lorsque les enfants avalent le sable
où sont tombées les premières gouttes tellement attendues. Comme le sucre qui
reste au fond de la tasse. Où est le beau temps ?
Le dispositif est modeste, la musique une ponctuation, et suivant ses origines le public ne sourit
pas forcément aux mêmes moments. Les tranches de vie relatées pourraient être
plus tranchantes parfois, la dernière partie poétique et sombre, avait-elle
besoin d’être si exaltée même si le rappel à la liberté s’impose, comme si elle
n’allait pas de soi…ben non !
Pas de soi, pas de soif.
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