La bande dessinée convient bien à cette adaptation du roman de Brassens dont la langue est respectée avec l’esprit de la bande de copains qui vivaient chez Jeanne, la Jeanne.
« En ce temps-là nous
habitions Montmartre. Une maison miraclifique de sept étages par temps calme et
de six les jours de bourrasques. Nous occupions tout l’étage amovible et
l’avions baptisé " l’abbaye gré-du-vent ", mais chez les pupazzi de
pacotille on ne le désignait pas autrement que sous le nom de " tour des
miracles " par allusion à la fameuse cour de malandrins. »
Le dessin qui évoque Dubout avec ses femmes callipyges a des
airs surréalistes.
On retrouve les mots du poète qui tout en vivant au dessus
de la ville en rendit toutes les fureurs, toutes les tendresses, mais je préfère ses chansons.
Les belles images n’ont pas forcément rencontré les miennes
et j’ai préféré les crayonnés qui revenaient à la réalité que les traits précis
d’un l’imaginaire quelque peu daté.
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