Le titre n’est pas bien choisi, tant la rébellion porte un sens politique, alors que dans cette réalisation de Sam Mendes, c’est d’un malaise existentiel dont il s’agit, genre « tu la voyais pas comme ça ta vie ».
« Fenêtre panoramique », titre du livre de Richard Yates, qui a inspiré le film aurait mieux rendu le dilemme de l’ennui et des rêves.
Les années 50 couleur sépia avec ses vagues d’employés en chapeaux, appartiennent désormais à une autre époque. La secrétaire de si peu d’importance, comme les enfants, disparaissent dans le décor. Il faut bien le personnage du fou pour révéler les impostures, les lâchetés ; le procédé est d’ailleurs facile malgré la puissance des acteurs. Petites vies; mais sommes nous supérieurs aux autres, différents ?
La cinématographie française s’est souvent sentie plus exigeante que les productions américaines, eh bien, en lancement, un film avec Sophie Marceau ne faisait pas le poids avec ses bribes rigolotes, avant la performance de Leonardo DiCaprio et Kate Winslet.
C’est le film hollywoodien qui pose des questions graves sur le sens de la vie.
Et tout le monde n’a pas la possibilité de débrancher son sonotone quand les cris se font trop stridents.
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