« Deux familles,
égales en noblesse,
Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène,
Sont entraînées par d’anciennes rancunes à des rixes nouvelles
Où le sang des citoyens souille les mains des citoyens.
Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies
A pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d’amoureux
Dont la ruine néfaste et lamentable
Doit ensevelir dans leur tombe l’animosité de leurs parents. »
Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène,
Sont entraînées par d’anciennes rancunes à des rixes nouvelles
Où le sang des citoyens souille les mains des citoyens.
Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies
A pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d’amoureux
Dont la ruine néfaste et lamentable
Doit ensevelir dans leur tombe l’animosité de leurs parents. »
Je savais seulement qu’il était question de théâtre dans ce
film américain qui ressemble à un film anglais traitant des classes moyennes,
loin des milieux théâtreux parisiens.
Le sujet de la littérature comme une aide à vivre pourtant souvent
traité, fait le prix de cette version originale, à découvrir au rythme d’un
scénario délicat et pudique.
Shakespeare, l’universel, convient à un ouvrier des ponts et
chaussée quand Roméo et Juliette s’invitent chez les quinquas.
Gost : fantôme dans la langue de Sean Connery,
Gostlight : lumière de bord de scène pour Peter Brook ;
le film de
près de deux heures ne joue pas du fantastique,
seulement de la magie de
paroles poétiques consolantes venant de si loin dans le temps.
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