Pour avoir emmené parfois prématurément des enfants au
cinéma, cette fois je leur déconseillerai ce film australien pourtant animé d’une façon
originale.
« L'enfance,
c'est comme l'ivresse ;
tout le monde se
souvient de ce que vous avez fait, sauf vous »
Que de personnages à mettre en bocaux après incinération,
ponctuant un catalogue des malheurs : famille d’accueil chez des
échangistes pour un des jumeaux orphelins, l’autre dans une secte, harcèlement
envers un bec de lièvre et électro choc pour cause d’homosexualité !
La liste n’est pas close concernant d’autres tristes
sexualités avec addictions y afférant : alcoolisme, fétichisme… Solitude
et ennui génèrent méchanceté et tromperie. Les services sociaux sont moches,
tout est sombre. Parmi tant de feux omniprésents éclairant de noirs décors, l'un d'eux a laissé une cicatrice en forme de sourire.
Seule une vieille excentrique, bien entendu pleine de
sagesse, invitant à sortir de sa coquille, apporte un peu d’humanité dans cet
univers foutraque où les grands yeux plein de larmes peuvent émouvoir certains
mais laisser les « cœurs de pierre » dubitatifs devant une telle
accumulation de poncifs.
La voix off enfantine ne contredit pas une ambiance
dépressive, avec Alzheimer comme perspective, si bien qu’accablés par tant de
tristesse, la conclusion parait artificielle en mettant en scène une forme de
résilience, pour persister dans le vocabulaire en vogue.
Merci pour l'avertissement, pas que j'ai spécialement envie d'aller voir des films pour enfants en ce moment, même.. les films tout court.
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