Bien que mon échantillon des auteurs anglais soit réduit, il
est pour moi « the author » typique avec lequel l’humour permet la
profondeur et de grands plaisirs de lecture.
Une juge aux affaires familiales rencontre un jeune témoin
de Jéhovah qui risque sa vie en ne voulant pas être transfusé.
« Je vais vous
dire pourquoi je suis là Adam ; je veux m’assurer que vous savez ce que
vous faites. Certains vous trouvent trop jeune pour prendre une telle décision
et croient que vous êtes sous l’influence de vos parents et des anciens.
D’autres pensent que vous êtes extrêmement intelligent et doué qu’on doit vous
laisser aller jusqu’au bout. »
Le conflit entre la foi et la loi est traité avec finesse.
Nous suivons, en dehors de son travail, cette femme sans
enfants à un moment où son couple est remis en question sans entamer son sens de la
justice ni son humanité .
« Ecoute Fiona,
dit-il soudain, je t’aime. »
Elle mit quelques
secondes à répondre.
« Je préfèrerais
que tu dormes dans la chambre d’amis. »
Il baissa la tête en
signe d’acquiescement.
« Je vais mettre
ma valise ailleurs. »
Il ne se leva pas. Ils
connaissaient tous le deux la vitalité du non-dit, dont les fantômes
invisibles dansaient autour d’eux à présent. »
Bien que des questions complexes de vie et de mort, de
liberté, de choix de vie, soient examinées avec minutie, c’est le mot
« limpidité » qui peut
caractériser ces 237 pages.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire