« Rappelez-vous
ce que les anciennes disaient, si nous pêchons nues c'est pour s'adapter à la
nature et lui prendre ce qu'elle peut nous donner. »
Nous sommes au Japon dans les années soixante quand ces femmes cultivaient les traditions, tout en
conservant pudeur des sentiments et affirmation d’une forte personnalité forgée
dans la pénibilité de leur profession.
L’arrivée sur l’île de la nièce d’une plongeuse permet de
suivre son initiation.
C’est la fin d’une époque lorsque la ressource se fait
rare et que l’isolement, la rudesse du labeur compromettent la transmission de
ce savoir-faire.
Le dessin lisse ne traduit guère la difficulté de la tâche
bien qu’il rende familières ces étonnantes coutumes.
Les dialogues dans une
langue très contemporaine (« Chuis
naze, je vais piquer un petit somme » ) nous éloignent de l’île
d’Egura aux coutumes singulières alors que le conflit entre tradition et
modernité concerne tout le monde :
« Tu veux savoir si je suis heureuse
d’être Ama ?
A vrai dire, je me suis jamais posé la question… !
Ce
que je peux te dire, c’est que c’est dur de vivre de la pêche, ça l’a même
toujours été quoiqu’on en dise…
Mais en
même temps je n’ai jamais voulu arrêter… »
Cela a l'air intéressant, merci.
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