Premier album d’une série de cinq ; les feuilletons
sont au goût du jour et les « one shot » comme on dit chez les
amateurs de BD deviennent rares.
Mais je ne sais si je reviendrai dans cette ville de
montagne à l’atmosphère poisseuse éclairée de couleurs électriques pour un
récit noir comportant de nombreuses zones d’ombre.Trafics, fugue, rapports humains violents, fusillades et
détective à lunettes…noires.
Ce premier volume de 80 belles pages, intitulé « La
vache brûlée » fait référence aux procès d’animaux au moyen-âge, mais c’est un contemporain bien
obscur qui est évoqué où la drogue est monnaie courante, la prospérité et la
douceur de vivre ne sont même pas présents dans les souvenirs.
Trop
absorbé par l’ambiance puissante, originale, je suis resté indifférent à cette
histoire de détective, beau ténébreux tellement archétypal.
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