aborde avec légèreté
des sujets plombants: ne sommes nous pas à nous abuser dans le
divertissement quand la planète est vouée à sa perte ?
Humour grinçant, « politesse du
désespoir » : la salle rit quand il est question de la
désaffection des salles.
Les acteurs, Lindon, Garrel, Seydoux, Quenard, sont mis en
valeur lorsqu’ils doivent rejouer des scènes, car ils ont débordé dans leurs
improvisations écrites avec malice.
Les soucis du cinéma vont au-delà de l’entre-soi : #
MeToo, l’intelligence artificielle, égo des stars… Tout est fiction et c’est
bien bon.
On ne voit pas passer le temps : 1h 20 avec un dernier
travelling pendant lequel peut se lire toute l’ambition du cinéma et sa vanité,
sa démesure et sa modestie, la voie des rêves et la banalité d’un chemin vers
nulle part.
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