Cette heure de spectacle offre aux enfants le temps de
regarder un trait de pierre noire agrandi, les traces d’une brosse, la
naissance de plantes tropicales, et des couchers de soleil, sous des musiques
en vrai.
Un film
rassemble les séquences vues dans la première partie sans gagner en
cohérence : l’histoire d’amour qui permet de passer des territoires
polaires à l’Amazonie, m’a semblé décousue de fil blanc. Les vues sur la ville
sont cependant mignonnes alors que les animations restent rudimentaires.
Ce côté
rétro tranche, sans présenter d’alternative probante, avec la sophistication
des productions des studios américains, mais ces bidouillages ont pour eux
l’avantage d’être du spectacle vivant.
Je mettrai donc sur le compte d’une
subjectivité tatillonne le fait de ne pas partager avec « Le Monde »,
« Télérama », le mot « poésie » à propos de ce spectacle
d’une heure, car la belle vient d’après
moi quand on ne l’appelle pas trop fort.
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