Pour ce premier tome d’une série intitulée :
« L’homme de l’année », il est question de 1917, année décisive.
La qualité des dessins et des couleurs, l’originalité du
point de vue qui ne trahit pas les faits, donnent envie de connaître d’autres albums
allant de 1431 : « L’homme qui trahit Jeanne d’Arc » à
1967 : « L’homme qui tua Che Guevara » parus en 2013.
Le thème de la « Grande guerre » est souvent
traité
ainsi que l’apport des troupes coloniales
Cette fois depuis la Côte d’Ivoire, le destin d’un habitant
du pays Malinké s’achève dans les tranchées de l’Est de La France et celui qui
l’a recruté fera en sorte que sa mémoire soit respectée.
Dans ce livre d’images
de 64 pages, nous aurons aussi la surprise d’une explication de l’origine d’une
représentation iconique.
La sauvagerie fut mondiale, et on est en droit de se
demander si toutes les cérémonies d’après l’armistice s’inscrivant dans tant d’atroce
absurdité furent utiles, quand l’expression mensongère « la der des
ders » fut d’emblée contredite.
Euh... un peu de pitié pour les pauvres créatures que nous sommes, là, même si la pitié n'a pas bonne presse. Il y avait certainement un désir ardent que cette guerre soit la dernière des guerres, après... il y a un monde entre ce qu'on désire et ce qu'on obtient, des fois. Et il est un peu léger ? de juger nos ancêtres avec les yeux que nous avons maintenant dans l'après coup. C'est penser hors contexte, et cela ne nous agrandit pas, pas selon mes valeurs (qui certes sont mises à mal en ce moment...).
RépondreSupprimerEt je ne peux que m'interroger sur notre désir de... juger ce passé avec une grande... condescendance dans l'après-coup, en insistant lourdement sur le côté inhumain de ces guerres industrielles. Mais le fait est que nous, avec notre regard, nous agissons pour évacuer le côté humain de ces guerres, avec nos "Grandes Idées". Tapoter quelqu'un sur la tête en lui disant qu'il a été victime d'une injustice horrible et déshumanisante n'est pas forcément la conduite à tenir, non ? Lui dire qu'on l'a berné pour qu'il parte combattre ? Tout le monde ne veut pas qu'on lui tapote sur la tête, non ?
Et pourquoi... nous voulons tant tapoter sur la tête, pardi ?
C'est louche.