Le conférencier devant les amis du musée a noté les points
de vue différents que pouvait ouvrir le troisième film de Roger Planchon sorti
en 1998 après « Georges Dandin » (1987) et « Louis, enfant
roi » (1994).Le metteur en scène, homme de théâtre, a proposé dans sa
distribution Morier-Genoud appartenant à sa troupe, bien connu par chez nous du
temps de Lavaudan, il joue le rôle de Fernand
Cormon le peintre académique qui forma Lautrec, Van Gogh, Emile Bernard, Matisse,
Soutine…
Degas, le peintre de
l’intimité, s'adressant à Lautrec avait rendu son verdict :
« Vous êtes du
bâtiment ».A l’époque des
impressionnistes, le premier des affichistes qui n’aimait guère la nature,
fut
celui de « la beauté crue ». Le comte de
Toulouse Lautrec a perdu ses titres de noblesse dans le titre du film de 1h 40,
cependant l’importance de sa filiation est soulignée à travers un père viveur
et fantasque marié à une mère pieuse dont la proximité de sang est exagérée par
Planchon pour expliquer la santé fragile du monsieur « cloche-pied »
et illustrer la fin de la race aristocratique.Les nuées de
domestiques du château Albigeois contrastent avec le monde post communard des
blanchisseuses, prostituées, danseuses parisiennes.
https://blog-de-guy.blogspot.com/2017/01/le-monde-de-toulouse-lautrec-gilles.html
https://blog-de-guy.blogspot.com/2017/03/le-monde-de-toulouse-lautrec-2-gilles.htmlLes aventures sentimentales sont documentées depuis Jeanne d'Armagnac « si grande et si belle » alors qu’il se dit lui-même « si petit et si laid », jusqu’au modèle et artiste Suzanne Valadon qui fut aussi maîtresse de Renoir
https://blog-de-guy.blogspot.com/2017/03/le-monde-de-toulouse-lautrec-2-gilles.htmlLes aventures sentimentales sont documentées depuis Jeanne d'Armagnac « si grande et si belle » alors qu’il se dit lui-même « si petit et si laid », jusqu’au modèle et artiste Suzanne Valadon qui fut aussi maîtresse de Renoir
entre coup
de foudre et disputes : « Il y a du muscle dans votre crayon ».
Rosa la rousse lui avait fait cadeau de la syphilis.Le film de John Huston « Moulin rouge » en 1952
se consacrait principalement à la danse,
le rythme de celui-ci va à l’encontre
de la paralysie de Lautrec,
avant le terme de sa vie à 37 ans.Les tableaux sont animés, les séquences s’enchainent, les
chansons réalistes reflètent l’époque :
« Ils sont comme
ça, ils sont des tas, des fils de race et de rastas
Qui descendent des vieux tableaux…
Ils sont presque tous mal
bâtis, ils ont les abattis, trop petits
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