et malgré des dessins toujours aussi moches, la légèreté des
rédacteurs convient bien à mes velléités d’exhaustivité.
Ayant choisi les auteurs que je connaissais, je n’ai pas lu
les 281 notices allant donc, en ce qui me concerne, d’Angot à Zéniter.
Il est bon de partager les mêmes emballements hors des têtes
d’affiche, par exemple pour Philippe Forest, ou des réserves, et même plus, à
l’encontre de Tanguy Viel, voire de modérer des enthousiasmes envers une de mes
chouchoutes : Maylis de Kérangal, ou d’apprécier des évolutions dans le
jugement, Olivier Rolin.
Si le critique dandy, « Un cocktail, des
Cocteau », ne se réserve pas de chapitre pour lui-même, sa présence est assurément assumée dans ces
600 pages avec une subjectivité élégante en première ligne.
Les coups sont
retenus et le respect de mise, même si, relevé dans Babelio, l’absence de Sorj
Chalendon est regrettable.
« Les 54 719
absents frustrés auront le choix :
blâmer mon mauvais goût, se plaindre
aux éditions Plon ou écrire de meilleurs livres. »
Placés dans une histoire brève de la littérature
contemporaine où triomphent « la
victimisation politiquement correcte et la confession doloriste avec résilience
finale » de stimulants logos sont distribués suivant les
appartenances à des mouvements littéraires fantaisistes:
« Les glauquistes apocalyptiques » avec Philippe
Claudel,
« Les américanisés » où figure Philippe Djian qui se retrouve aussi dans
« Les écrivains
cultes » avec Philippe Lançon et Patrick Modiano,
à distinguer des « Statues du
Commandeur » pour entre autres J.M.G. Le Clézio
ou auprès du « Plus grand écrivain français »: Michel Houellebecq ...
« Nous nous
proclamions voltairiens, camusiens, sartriens, nietzschéens ou surréalistes, nous
sommes devenus chrétiens, musulmans ou juifs, suivant des dénominations
précises, un martyrologe abondant et toutes les détestations qui vont
avec. » Amin Maalouf
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