«T’as vu
maman ! Ya le monsieur qui s’appelle Atipic. »
Le monsieur est fort, mais sa faible tête excite les méchants et sa vie routinière
va basculer dans la noirceur alors que la bienveillance rencontre la violence d’une
façon surprenante qui fait le prix de ces 262 pages.
Il y a eu pourtant de l’amitié avec un petit garçon,
chaotique, donc émouvante, se réinventant plus tard en spectacle de marionnettes,
mais les hommes crachent du noir.
L’atmosphère un peu surannée participe au charme
crépusculaire d’une histoire qui surprend et secoue, loin des mièvreries et
simplismes ordinaires.
« Mon cher Hugo,
le monde est tel que je ne saurais trop t'encourager à développer cette
fâcheuse manie, qui consiste à embellir la vie. »
Nous sommes si loin du Lucien de Margerin :
Déjà si loin, 2008, 2010...
RépondreSupprimerS'il y a bien quelque chose qui a progressé en Occident, c'est un cynisme méchant enfant qui est tout sauf réaliste, de mon point de vue. Dommage que le cynisme progresse alors que tant d'autres choses... régressent. Ça me réconforte (!!!) dans mon idée que les générations adultes ont carrément démissionné dans leurs responsabilités envers les enfants, et démissionné dans la volonté de transmettre. Des fois, sans même le savoir. Profondément triste. Ça ne me réjouit pas du tout.
Je continuerai ma démarche de vouloir voir/trouver quelque chose de bien chez mes interlocuteurs, par exemple. Quelque chose que nous pouvons avoir... en commun, en plus.
Les dessins sont assez jolis ici...