Trois vieilles dames se sont installées chez Rose, leur amie,
depuis que celle-ci ne peut plus se déplacer ni parler. Elles l’entourent de
toutes leurs attentions, chacune avec son caractère bien campé, gouailleur,
rêveur, poétique.
Dans le genre « Vieux fourneaux » au féminin
elles appellent la sympathie.
Ce qui n’est pas le cas de la fille qui arrive chez sa mère
pour la conduire dans un établissement médicalisé.
Mais le manichéisme n’est pas le genre de la maison, quand
il y a des motifs pour comprendre l’intruse et des désaccords à l’égard des
parfois abusives « babayagas », du nom d’une maison de retraite
alternative installée à Montreuil.
Le conflit entre les anciennes paisibles et la moderne
speedée provoque souvent les rires ou l’émotion, mais ne s’achemine pas vers
une conclusion convenue.
Si les transitions oniriques nuisent, à mon sens, au rythme
de cette pièce d’une heure trois quart, la chronique du quotidien à propos d’un
sujet de société qui concerne surtout les boomers est toujours aussi juste et
limpide.
Ma jeune voisine était ravie alors que d’autres lycéens regardaient
leur portable sous l’œil impavide des adultes les accompagnant.
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