En 1959, Boris Vian se remémore sa vie dans cette piscine
parisienne branchée, longtemps fermée pour vétusté et rouverte à présent pour
quelques privilégiés.
La vie brève mais trépidante de l’ingénieur, poète, musicien, critique, traducteur … d’une
des personnalités marquantes de la littérature française, ne peut tenir en 70
pages.
« Cette histoire
est totalement vraie, puisque je l’ai imaginée de bout en bout. »
Les flashbacks brefs, les crayonnés rythmés
décrivent une solitude mais n’abordent pas en profondeur les
mystères du génial créateur.
Ses parents, ses femmes, ses enfants, Sartre et Saint Germain
des Prés sont forcément vus de loin.
« Le cœur de
Boris Vian a fini par lâcher, quelques minutes après le début de la projection
du film tiré de son livre « j’irai cracher sur vos tombes». Le jour de son
enterrement, au cimetière de ville d’Avray, les pompes funèbres étaient en
grève. Ses amis ont du mettre eux mêmes le cercueil en terre. »
Veinard de Boris, dont les amis ont mis son cercueil en terre ! Un rêve ! Pourquoi "on" élabore des institutions propres sur elles pour nous éloigner de ce que sont pour le coup, les dures réalités de l'existence, comme quoi le cercueil est lourd, la terre est lourde, et il faut bosser pour mettre quelqu'un en terre ?
RépondreSupprimer(Une pensée pour la scène dans "Harry Potter" où Harry, en bonne personne qu'il est ? creuse la tombe de Dobby, et refuse de recourir à la magie ou... aux pompes funèbres pour faire le... "sale boulot". )
Veinard de Boris... veinards d'amis qui ont éprouvé dans leur chair un des aspects les plus charnels de la mort.