lundi 13 juin 2022

Hit the road. Panah Panahi.

Film en voiture dans la tradition du cinéma iranien 
alors que le réalisateur, fils de Jafar, en est à son premier film. 
L’humour vache qui règne parmi les membres d’une famille délivre à peine son mystère au moment d’une conclusion énigmatique, à l’image de ce pays dont on ne peut avoir de nouvelles, laissant la part belle à notre interprétation. 
Faut-il y voir une parabole de la société où les certitudes sont inaccessibles, couvertes par les bavardages ? Un portable est enterré, le handicap du père est-il réel ? 
La mère rit et pleure, le petit dernier est insupportable, le chien qui devait recevoir une piqure fatale est toujours là, le conducteur se tait.

1 commentaire:

  1. Ben... on y arrive tout doucement à cette manière de vivre chez nous aussi. Bientôt plus de différence ? entre l'Orient et l'Occident, sur bien des plans.
    La différence, c'est que nous, nous croyons savoir des choses que nous ne pouvons pas savoir, alors que d'autres sont plus... fatalistes sur le monde.
    Amen pour l'humour, en tout cas. Cela manque beaucoup chez nous en ce moment, et je ne fais rien pour arranger l'affaire, mea summa culpa.

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