En ouverture est projeté le trajet d’un « highliner »,
équilibriste, entre deux falaises vertigineuses. Il avance, s’allonge, rebondit
sur sa sangle, se suspend.
Nous le retrouvons au dessus du mur d’escalade immaculé où apparait une troupe d’escaladeurs et de grimpeuses qui
après des trajets divers, une fois en bas vont multiplier les portés en
utilisant au mieux les supports de la paroi.
Les voltigeuses ne font que passer
au sol, s’envolant, atterrissant, s’élançant, propulsées et réceptionnées par
des porteurs très sollicités. Elles volent, ils planent, l’air les porte,
suspendus à nos souffles.
Le travail, la précision ont vaincu la peur.
Les témoignages en voix off apparaissent comme lors d’un
documentaire, quelque peu bavards à mon goût. La liberté de la jeunesse
peut-elle être interrogée par un terrestre arthritique barbouillé de vétustes
précautions de principe ?
Les corps s’expriment face au vide, nous surplombent, nous impressionnent
évidemment.
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