dimanche 18 juillet 2021

Titane. Julia Ducourneau.

Un capitaine des pompiers qui a perdu son fils adopte une tueuse en série. 
Soit on vomit soit on rit : encore une question de génération. 
Je ne chercherai pas de formule originale pour rester dans le ton conventionnel de ce film mauvais, chic et choc, et réitérerai un jugement banal pour regretter une esthétisation de la violence loin d'en être à son premier coup. 
Le buzz médiatique commencé avec les pectoraux de Lindon  a bien fonctionné : les genrés du genre ont retrouvé une spécialiste des denrées made in USA : thriller trash and gore. 
C’est selon l'expression d’un journaliste: « un tour d’autos tamponneuses » avec musique tapageuse, couleurs électriques, fausses frayeurs qui secouent quand même. 
Que peuvent dire les féministes de cette fille à la poitrine enserrée d’un ruban adhésif  collant encore très bien après plusieurs utilisations, et n’affirmant son identité que dans de provocantes contorsions aux yeux d’ultra mâles ne valant eux aussi que par leur poitrine ? 
L’accouchement interminable d’un monstre, au bout d’une heure 48, peut se voir comme la métaphore de la venue au monde d'un film malade, dégoulinant de cambouis. Vive le vélo !

2 commentaires:

  1. Comme ça, "Titane" est un film français ??
    Mon Dieu, où en sommes-nous ? Cela fait longtemps que je subis les effets de la crise spirituelle grave de ce pays, et le fait d'apprendre cela ne me remonte pas le moral.
    Je ne comprends pas pourquoi tu parles "d'esthétisation" de la violence, à moins que ça veuille simplement dire que la violence est mise en scène dans un film. Le mot ne me semble pas approprié. Etalage de la violence dans des images "crues" ? Exploitation même des images de la violence pour assouvir des besoins pulsionnels de personnes qui vivent... sous contrainte (pulsionnelle) jusque dans leurs rêves ?
    Bon, dans l'ensemble, en tenant compte de ce que tu as écrit sur les films de Cannes, je peux dire... vive les activités en plein air, qui me sauveront de tous les inconvénients des activités... en salles obscures.

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  2. Rebonjour, la bande-annonce m'a suffi. Je n'ai pas envie de voir ce film. Tant pis pour moi s'il a reçu la Palme d'or. Bonne après-midi.

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