Comme nous avons pris l’habitude
de le faire dans chaque nouvelle ville, nous glanons à l’Office du tourisme, cartes/plans et prospectus. De là nous voulons retenir une
visite commentée de la cathédrale mais celle de 14h affiche déjà complet.
Nous franchissons le portail, et nous nous fions
aux grands panneaux explicatifs bienvenus qui facilitent la visite de
l’intérieur.
- Ce haut
lieu de l’histoire achevé au XIV° siècle a été choisi pour le sacre des rois de
France dès le XI° siècle.
- La
cathédrale s’inscrit dans le style gothique (certains préfèrent le mot ogival),
il s’en dégage une sensation de hauteur impressionnante.
Marc
Chagall en a dessiné trois: l’arbre de Jessé, les deux testaments et les
grandes heures de Reims. La dominance des bleus
est en liaison avec une technique,
spécificité rémoise remontant au Moyen âge.Imi Knoebel apporte lui aussi une touche de modernité à
la vieille dame. Ses vitraux montrent des fragments géométriques très
colorés, dans l’esprit d’un pardon,
d’une compensation pour les dégâts provoqués par les Allemands.
Les
vitraux contemporains de Brigitte Simon contrastent par leurs couleurs gris/bleu et adoucissent la
lumière.Outre des vitraux d'artistes confirmés, il a ceux qui sont offerts par des corporations. Celui des vignerons date des années 1950. Figuratif, il met en scène le travail de la vigne, les paysans qui piétinent le
raisin, les moines qui retournent les bouteilles, les noces de Cana… dans une
lecture facile des images. J’apprends aussi que Saint Jean Baptiste est le
saint patron des cavistes.
- La
cathédrale s’enorgueillit d’un orgue monumental équipé de plus de 6600 tuyaux,
mais l’instrument reste délabré suite à un incendie. Une horloge suspendue à
côté sonne les heures de sa petite clochette aigrelette.
Nous
ressortons afin de prendre du temps pour admirer la façade extérieure,
seulement entrevue hier.
Nous avons déjà repéré l’ange au sourire situé près du
portail gauche, nous constatons aussi l’absence de tympans au-dessus des 3
portails remplacés par des vitraux. Nous
remarquons les gâbles avec le couronnement de la Vierge surmontant le portail
central, et la crucifixion surmontant celui de gauche.
Mais nous manquons
d’informations concernant les nombreuses statues alignées ou prisonnières dans des tourelles terminées en
pinacle.
Nous
retournons au parking récupérer un gilet avant de nous rendre au restau
A cause de la fraicheur, nous
nous installons à l’intérieur plutôt que sous les chauffages à gaz proposés et
commandons : un tartare d’avocats sauce Thaï, une cuisse de canard et
purée nappée d’une sauce originale et un tiramisu avec biscuit rose de Reims. Un peu d’humour aux
toilettes : « Usage limité à 5 minutes, lecture tolérée ».
Nous sommes indécis et interrogeons Internet sur le Palais du Tau. Devant des avis très
favorables, nous y allons et nous ne le regretterons pas.
Mais en chemin, nous découvrons par hasard la bibliothèque Carnegie, du nom de son
donateur, pur bijou de l’art déco ;
son style s’exprime dans les lustres,
fenêtres et vitraux, les formes rondes du bâtiment, les petites scènes
décoratives en mosaïque du hall, la rampe enroulée de fer forgé de l’escalier.Dans la salle silencieuse et feutrée de la bibliothèque où règne une lumière
douce filtrée par les vitraux, les rayonnages en bois comportent des rangées de livres sur
plusieurs étages.
Merci pour la visite !
RépondreSupprimerJe retiens le Palais du Tau, en amoureuse du style art déco.
Encore une vieille bibliothèque pour les amoureux de vieilles bibliothèques aussi...
La bibliothèque art nouveau est celle de la fondation Carnegie sur le chemin du palais du Tau qui sera décrit la semaine prochaine.
RépondreSupprimerOops... j'ai pourtant cherché à vérifier avant de.. publier, mais ça ne m'a pas empêché de me tromper...
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