A la liste des agréments de notre vie, il faut ajouter la
collection « Dictionnaire amoureux » comme ce volume dans la collection bien nommée menant de « abats » à « zinc » en 450 pages :
Faisant l'impasse sur les satisfactions d’un jour, cette édition
datant de 2005 évite d’être démodée, elle exhausse nos délectations revalorisées avec le confinement et rappelle des ravissements
oubliés. Parlant des familles le dimanche matin :
« Tout d’un coup,
ils ont énormément d’enfants et vous réalisez qu’en semaine, on ne les voit
jamais sur les trottoirs de mon quartier. Ils sont à l’école, ou à
des « activités ». Il n’y a plus que les adultes aujourd’hui qui
jouent dans la rue. Ils font du patin. »
Si l’écrivain-journaliste décortique avec virtuosité « les
cacahuètes », ainsi que « les anchois », « les
boulettes », « l’ennui », « le train », « les
vaches », « le gras », « les nouvelles locales »… il
sait être laconique :
« Femme :
Ah les femmes ! »
ou
« X : On
dira ce qu’on voudra de la pornographie, mais c’est le seul moyen d’échapper à
l’érotisme. »
Avec des accents qui pourraient valoir l'appellation «manuel de savoir
vivre», le facétieux rédacteur à l’écriture vive excuse nos faiblesses coupables
tout en partageant de sages réflexions bien éloignées des préceptes des
diététiciens et autres maîtres à penser qui envahissent les ondes en ce moment.
Ça pourrait faire un bon cadeau, je trouve... Souvent je lis mes cadeaux d'abord avant de les offrir.
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