mais laisse parfois un sentiment de déception que ne viennent pas
apaiser des dessins sommaires.
Le suivi d’un jeune joueur professionnel dans le club de
Tourval en national 2 n’apprend pas grand-chose à ceux qui savent ce qu’est « Le
Mercato » et qui se régalent à composer leur équipe de rêve.
Nous sommes loin
de Barcelone mais les contraintes et les espoirs sont forts.
Les entrainements succèdent aux parties de jeux vidéos et
les relations sont ambiguës quand il faut concilier l’esprit d’équipe et gagner
sa place pour le match de fin de semaine.
Les rapports sociaux sont
superficiels et convenus les propos d’entraineur :
« on donne tout, je veux voir des guerriers ».
Ce parcours de tout jeune adulte qui a quitté sa famille
depuis le centre de formation est fléché jusqu’à ce que se rompent les « croisés »
comme cela arrive à un de ses coéquipiers.
« L’amour du maillot » sonne creux. Que
restera-t-il de la passion initiale du jeune guyanais pour un jeu disparaissant
sous les enjeux des contrats, les humeurs des dirigeants ?
Les carrières sont courtes et exacerbé le déterminisme de la
chance, multiples les embuches, criant l’ennui.Si loin de l’épopée de l’équipe de Clamecy imaginée par
Raymond Poïvet et Jean Ollivier en 1949 dans le journal Vaillant, préfigurant le
destin de l’AJ Auxerre, où le héros en « Rouge
et Or », Jean-Pierre Gary, premier
du genre, reste pour moi, le meilleur. C'était de la fiction.
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