Poétique, simple et profond, ce film traite de la place de la femme, du rapport
aux animaux en termes éloignés des niaiseries de chez nous
qui parlent de chienne « enceinte » et
d’ « assassinat » de coq.
Nous mesurons le petit bonheur
d’une cigarette et l’immensité des paysages sous un ciel qui occupe tout l’écran. Derrière une intrigue policière traitée à la légère, les belles images évoquent la mort, la naissance, la beauté du monde, la vitalité de ses habitants avec humour .
"Urga", du nom de la
perche-lasso plantée dans la steppe, titrait l’œuvre de Nikita Mikhalkov, il y a trente
ans. L’horizon mongol avait été inspirant pour le russe, il
l’est pour le chinois, qui ouvre des perspectives humanistes d’une façon
originale.
Ça a l'air bien, comme "Tulpan" autrefois, peut-être... une gravité pour des sujets graves, avec des gens qui ont un peu de poids et moins de confort dans leurs vies ?
RépondreSupprimerMerci pour la critique.