Les chanteurs et le chœur de l’Opéra de Bordeaux jouent au
milieu des musiciens du Louvre. http://blog-de-guy.blogspot.com/2013/12/le-crocodile-trompeur-samuel-achache.html
Le journal de salle a été utile pour présenter le synopsis
d’une histoire d’amour compliquée, qui se révèle limpide lors de la
représentation. Les contrariétés sont légères quand la musique pétille.
Ça picole autour de la Péricole :
« Il n’est pas
dans tout le Pérou
Ni dans les nations
voisines
Il n’est pas de
cabaret où
L’on fasse plus
gaiment glouglou
Qu’au cabaret des
Trois Cousines »
Enivrés, les amants vont dépasser leur condition. J’aime
bien l’appellation « opéra bouffe » : les rivalités sont
résolues après des rebondissements incessants ; l’amour ne fait pas de
vaincu. Les solistes sont solides et la mise en scène légère ne met pas la
musique dans la fosse, elle installe une cohésion de tous les artistes au
service d’un divertissement jadis populaire mais ne séduisant plus aujourd’hui qu’un public âgé.
Oui les rapports homme femme sont ceux du second empire, genre :
« les femmes, il n’y a que ça
! » et « mon Dieu que les
hommes sont bêtes » mais ça passe avec une narration à rebonds
incessants, un prétexte pour sourire. Le chœur comme représentation d' une opinion générale revêche sous le présent empire des réseaux, ce
soir, est enjoué .
Marc Minkowski, http://blog-de-guy.blogspot.com/2010/04/la-passion-selon-saint-jean.html dirige son orchestre d’une main de
maître : du travail bien fait.
Mais pourquoi une seule représentation ?
Ben... pourquoi une seule représentation ? Parce que ça coûte un pactole, pardi, et qui va financer la culture "classique" (même Offenbach que je n'adore pas du tout) quand on tire à boulets rouges sur.. la culture classique comme passéïste et ringard ??
RépondreSupprimerDésolée de me montrer monomaniaque (à moins qu'on appelle ça de la constance dans les idées...), mais pour savoir qui, de la droite ou de la gauche (ça existe toujours, même si c'est plus difficile à localiser) est au pouvoir, on n'a qu'à regarder autour de soi et si... une grande majorité des gens sont pauvres, avec une toute petite élite bien cachée, c'est... la gauche qui est au pouvoir, Guy, cf les régimes communistes dans le temps. (Oui, la vérité n'est pas facile à entendre... surtout pour les gens de gauche qui ont des étoiles dans les yeux.) Je sais qu'il faudrait des heures pour bien argumenter ça comme il faut, mais je le crois.
Pour l'opéra, je me suis fait descendre auprès de la famille... de gauche en prétendant que c'était un art.. populaire, et j'y tiens. C'est du grand spectacle quand bien même les gens ayant du fric tiennent à s'y montrer à des places cossues. Il existe des places... moins chères à l'opéra, et on ne peut pas tous être des "bourgeois" (ou plus encore...) friqués dans ce bas monde, alors.. OU EST LE PROBLEME ?
Contente néanmoins que ça t'ait plu et peut-être changé tes idées sur la fichue "accessibilité" du grand art (même si Offenbach n'est pas vraiment du grand art...à mes yeux, en tout cas.)
Cordialement.