Impavide, sous son canotier, il fume, boit et regarde un
monde où les femmes sont jolies, les policiers omniprésents. Lunaire, son pays
n’existe pas et lui semble si lointain quand il regarde ailleurs.
« Tout le monde boit pour oublier. Vous, les Palestiniens, vous buvez
pour vous souvenir. »
Tout était déjà dans la bande annonce : le voisin chapardeur de citrons, le chauffeur de taxi qui offre la course au compatriote de « Rafat », les chars dans les rues de Paris, l’oiseau voulant se poser sur l’ordinateur, la concurrence pour avoir une chaise au bassin des Tuileries ...
Tout était déjà dans la bande annonce : le voisin chapardeur de citrons, le chauffeur de taxi qui offre la course au compatriote de « Rafat », les chars dans les rues de Paris, l’oiseau voulant se poser sur l’ordinateur, la concurrence pour avoir une chaise au bassin des Tuileries ...
L’absurde toucherait à la poésie me dit-on du côté de ceux
pour qui ce réalisateur est « culte ». La première séquence est
excellente avec un pope aux manières pas très orthodoxes, mais je suis resté
indifférent à cet humour froid et silencieux que des critiques rapprochent de
Tati décidément pas trop ma tasse de thé.
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