Bien qu’il soit facile de mettre en évidence l’absurdité de
notre monde, le ton m’a semblé neuf et bien des chutes m’ont surpris.
Les dessins genre roman-photo à l’ancienne ne seraient rien
sans des dialogues au couteau, comme on dit d’un steak tartare.
Rire à propos des SDF, des migrants, du racisme, de la mort,
n’est pas à la portée du premier remplisseur de gaufrier à 6 cases.
Même si l’automatisation des supermarchés est bien avancée,
tant qu’à faire, elle peut gagner l’éducation nationale qui pour distribuer les
diplômes ferait appel à des distributeurs comme pour les boissons.
- Mon chéri regarde,
je t’ai acheté ton bac avec mention ! Qu’est ce qu’on dit ?
- Vasy, tu vois bien
que je joue ! Je m’en bats les couilles de ton diplôme de merde !
Les trottoirs sont à péage, les prix sont cassés avec crotte de chien en prime.
On peut se faire un peu d’argent en glissant des publicités
dans la conversation et jusque dans la salle d’opération, l’opéré ne lâche pas
son téléphone pour conseiller le chirurgien, les clients font la queue pour se
faire braquer par le banquier, et les policiers dressent des contraventions eux aussi par
téléphone…
Alors quand Monsieur Jesaistout ou Jachètetout sont raillés,
on biche. Les politiquement corrects et les kamikazes ne riront pas, ni les vegans,
ni les cons qui peuvent être les mêmes, surtout quand ils prennent les autres pour des cons.
C’est le tome 1, vivement le 2 : cette cinquantaine de pages n’y suffira pas !
C’est le tome 1, vivement le 2 : cette cinquantaine de pages n’y suffira pas !
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