La marque de ce 38 ° album est l’émergence d’une nouvelle
génération : Blinix le fils du poissonnier, Selfix celui du forgeron en
stage d’observation et Adrénaline la fille de celui dont il ne faut prononcer
le nom qu’à voix basse ( Vercingétorix) .
Les pères rivaux tiennent leur sempiternel rôle et tous les
gags récurrents sont au rendez-vous : bien qu’ils coulent, les pirates tiennent une
plus grande place que d’habitude dans les 48 pages, les romains se défilent comme d'habitude,
Obélix est toujours aussi susceptible, Agecanonix se révèle tout à fait utile et évite de tomber dans le jeunisme.
De nouveaux personnages apparaissent : Adictosérix un
traitre, il y en a même dans ces tribus irréprochables, et Ipocalorix un
arverne du FARC (Front Arverne de Rechistance Checrète). L’adolescente envers
qui tout le monde est indulgent, ne désire pas poursuivre l’œuvre guerrière de
son géniteur, elle part en direction de l’ile de Thulé, île de toutes les
utopies avec Letitbix.
Qui ne verrait pas Greta Thunberg dans les parages ? Il
y a bien Aznavour parmi une troupe avinée : « Il était gai comme un Phénicien » « Phénicie
aussi » mais « Silence
vous autres ! Ce n’est pas un navire picrate ici !!! »
Au cours du banquet final je n’avais vu aucun barde empêché,
mais si il est là : les enfants s’amusent à le ficeler et il rit.
« Mais au fond
che qui compte ch’est le bonheur de nos enfants »
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