Le jeu de lettres en première page précède 62 pages d’auto dérision
classique : panne d’inspiration et excuses bidon pour le dessinateur qui
ne rend pas son travail à l’heure permettent de retrouver l’esprit de Franquin.
Nous voilà rassurés avec les astuces habituelles concernant le Kouign-amann
breton chargé en beurre et des voisins portés sur l’apéro. Le narrateur, testeur de pâté de foie à la façon Jacques Vabre s'immerge
parmi un troupeau de cochons, et un personnage venant du futur pas vraiment folichon s’incruste chez lui.
La vie de la rédaction de Fluide Glacial reprend les trouvailles du temps de Spirou l'ancien. Régressif à souhait.
Mégabras.
Toujours aussi impassible et parodique, le dessinateur fréquente cette fois
quelques super héros comme lui : SuperGlinglin, l’Aspic du Marais
poitevin, le Frelon asiatique... Lorsqu’il est en colère, une force démesurée le
submerge pour un seul bras qui lui déchire alors sa manche, qu’il faut réparer.
Il s’est trouvé un disciple, un voisin désœuvré. J’aime les gags lorsqu’ils se
répètent et je goûte volontiers de ces sottes planches où les balourds nous
reposent de tous les malins.
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