mercredi 20 février 2019

Lacs italiens # 11. En route vers le lac de Come.

Il a plu et tonné cette nuit, la nature se réveille lavée et fraîche.
Nous nous préparons au départ, rangement, et adieu à notre hôte Lucia presque gênée  de pénétrer dans l’appartement pour qu’on lui rende les clés et la salue. Elle s’enquiert même de la santé de D., sans qu’on ait su qu’elle fut au courant : radio Corrubbio sans doute….
Nous avons 167 km soit 2h 19 de trajet pour gagner notre nouvelle maison  à MALGRATE au bord du lac de Come.
Au début, tout va bien, passons Sirmione, Brescia. A BERGAME, Guy quitte l’autoroute pour une petite pause-café et visite de la vieille ville. Plus nous montons vers les murailles, plus le ciel s’obscurcit. Il se moque d’une jeune fille précautionneuse avec un parapluie ouvert pour quelques gouttes qui lui rappelle une certaine personne. Nous déposons la voiture au parking des "tre armi "(?), le thermomètre de la voiture affiche 18°. Nous vidons vite le coffre à la recherche de nos pulls au fond des valises et armés de nos parapluies, partons à la découverte de Bergame le vieux. Nos velléités s’arrêtent au bout de 200 mètres sous une pluie battante  qui ne semble pas vouloir faiblir et nous transperce rapidement.
De plus, aucune vue possible sur la basse ville disparue derrière le rideau de pluie et les nuages bas. Nous renonçons à aller plus avant  et remontons dans la voiture où nous combattons la buée à coup de chauffage intense. En redescendant, la pluie se calme puis repart de plus belle, nous obligeant à nous arrêter à l’abri d’une station essence avec d’autres véhicules, le peu de visibilité devient dangereux. Nous ne sommes plus très loin de Malgrate, il continue de pleuvoir.

Nous nous arrêtons à PESCATE, devant le bar Trattoria Belom, sans prétention en bord de lac, style routier. Nous y avons bon accueil de la part d’un patron débonnaire et dynamique qui nous installe  sous la véranda protégée de la pluie.
L’averse tambourine sur le toit avec vigueur. Nous mangeons bien : risotto avec filets de poisson ou lavaret et autre poisson du lac grillés accompagnés de patates et zucchina (courgettes)  et en dessert tarte rustique (avec ricotta et amandes) tiramisu classique ou aux amandes.
Le patron nous soigne et cherche les mots en français pour nous renseigner de façon amicale et sans obséquiosité. Sa femme est tout aussi sympathique : une bonne adresse, pas loin de notre RB&B, peut-être reviendrons-nous ?
Nous trouvons facilement notre logement ainsi qu’une place de parking face au lac. Nous sommes reçus par le gendre de la propriétaire, policier de son état, en uniforme et très chaleureux. Il nous donne toutes les indications avec efficacité, un badge qui nous autorise à stationner devant la maison, et ne nous prélève pas de taxes de séjour… La maison est vaste avec un balcon côté cour face à un « mur » de soutènement bien jardiné. Les pièces ont de belles proportions, hautes de plafonds, claires plus lumineuses que notre précédent logement mais nous ne bénéficions que d’une seule salle de bain, pas de clim et nous donnons sur la rue pour le salon et la chambre matrimoniale.
Une fois les bagages vidés et leurs contenus rangés, nous avons le plaisir de voir le ciel bleu reprendre ses droits grâce à un vent qui balaye les nuages.
Nous partons donc nous promener à pied par la balade aménagée le long de l’eau jusqu’au pont qui relie Malgrate à LECCO. 
Nous poursuivons sur la rive jusqu’à la grande roue aperçue de nos fenêtres  puis vers le petit port où l’on repère le départ des bateaux  proposant le tour du lac.
En rentrant par un autre chemin, nous découvrons un joli petit centre-ville commerçant et balnéaire plutôt animé.
 Avec Guy, nous partons au ravitaillement  en voiture dans un Eurospin, super marché modeste, sorte de Lidl italien moins bien achalandé que le supermarché de Corrubbio.
Pendant notre spritz et notre repas dans ces nouveaux murs nous parviennent par la fenêtre ouverte des éclats de voix fêtardes venus du bar en dessous et la musique de la rive opposée (Lecco) : c’est le week end…


1 commentaire:

  1. Jolies images.
    Ça pourrait être mes sympathies un peu.. gilets jaunes qui font que j'apprécie souvent l'ambiance sans prétention des restos routiers où on peut bien manger, dans un climat souvent chaleureux.

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