ce qui me contraint d’éviter de répéter que les chroniques
du canadien qui tiennent pourtant 191 pages, sont trop courtes.
Façon de dire ma jubilation de retrouver ce bon papa,
« pauvre papa », tel qu’en lui-même, étourdi, facétieux, loin d’être
parfait, mais dont je vais m’empresser d’offrir un exemplaire à mon fils, père
exemplaire, comme je le fus.
Ainsi il raconte une histoire qu’il va publier, à ses
enfants:
« Je suis dans le
salon et je lis le journal.
Alice entre et elle me
demande si elle peut jouer à la console.
Je lui réponds : «
Est-ce que tu as rangé ta chambre avant de jouer à la console ?
Elle dit : « Bon
j’y vais » et elle va ranger sa chambre.
Elle revient et
demande encore pour jouer.
Je lui dit : «Est
ce que tu as fini tes devoirs ? »
Alors elle revient
encore quelques fois comme ça, et à la fin je lui dis :
« Tu vas pas te
mettre à jouer maintenant, c’est l’heure de dîner. »
Les enfants ne trouvent pas ça drôle, mais demandent qu’il
en raconte une autre.
Moi j’ai bien ri.
Et d’autant plus qu’est rappelé la fragilité de ces moments
de tendresse, d’insouciance, menacés par la fin prochaine de l’enfance. L’adolescence
qui s’annonce recèle sûrement des occasions de goûter à l’avenir quelques
bouffées d’humour délicat.
Très chouette. Mon père fut un père comme ça... et moi, j'ai été une mère un peu comme ça, SAUF....
RépondreSupprimerJe n'ai pas été systématique dans le fait d'épouser tout le "nouveau" parce que c'était nouveau...
Pas de pédagogisme, mais pas d'idiotie non plus.
"All work and no play makes Jack a dull boy, but all play and no work makes Jack an idiot".
"Bosser et rien d'autre rend Jack terne et coincé, mais la vie ludique, et rien d'autre, fait de Jack un idiot attardé".