Le 20 pages bimestriel de la région grenobloise consacre sa
une au « Management bienveillant : attention les yeux» sous
une iconographie genre Newsweek des années 50 redondante puisque les yeux du
môme en couverture sont découpés. Plus heureux est un détournement d’un
personnage du romantique Friedrich qui contemple la mer de nuages au dessus de notre
ville « apaisée ».
Les persistants adversaires de la novlangue développent en
pages centrales leurs griefs contre « le
management bienveillant, école de l’hypocrisie » : « C’est ceux qui en parlent le plus qui
en font le moins. »
D’autant plus que Loïc Roche le directeur de l’école de
management de Grenoble (GEM) est le promoteur du concept et que sa candidature
à la mairie en 2020 aurait été suggérée par Jérôme Safar, tête de turc
historique du journal.
Un qui devait s’attendre à une place de choix sur
l’estrapade, c’est bien Olivier Veran, député de REM sans doute trop en vue,
qui ne peut être que de mauvaise foi d’après le libertaire folliculaire anonyme
lorsque ses interventions ne sont pas attaquables sur le fond.
Les pages consacrées à l’hôpital désormais CHUGA
(CHU-Grenoble Alpes) sont cependant bienvenues.
Le débusquage du double langage est certes indispensable à
condition de ne pas en user soi même en faisant la fine bouche devant les
méthodes de ceux qui ont mis le feu à la Casemate car jugées inefficaces tout
en étayant dans un long article tous les griefs qui peuvent être adressés au
centre culturel et scientifique.
Incendier un lieu public est inadmissible et ironiser autour
d’un hommage à Johnny « allumez le feu » malvenu.
Il y a quelques contradictions à regretter les constructions
à Echirolles et en même temps le mitage des campagnes par les lotissements et
des interrogations à nourrir après les compliments de Denis Bonzy ancien
directeur de cabinet de Carignon :
« Un mélange
d’impertinence, de contre culture, de provocations, de qualité de faits
trouvables nulle part ailleurs… »
L’approbation de cet avis par le supporter de Macron que je
suis va accroître leur mauvaise conscience.
Quand ils redonnent la parole à Marion Messina auteur d’un
alléchant roman « Faux départ », dont les propos avaient été repris
jadis par des blogs identitaires, ils sortent de leur périmètre de confort qui
nous lasse lorsqu’il est à nouveau question de caca sur une page entière alors
que l’historique du traitement des « boues et des os » au XIX° siècle
est instructif.
De même que la dénonciation d’une maxi arnaque concernant
une micro centrale électrique dans le Grésivaudan a pu aller à l’encontre de
leurs convictions aux roots deap écologiques.
Pas de reportage insolite cette fois, mais une discussion
intéressante avec Aurélien Delsaux auteur de « Sangliers » qui se
situe dans la Bièvre, territoire périphérique exotique pour les habitués de la
Place Saint Bruno.
…………….
L’illustration de tête est scannée depuis ce numéro du
Postillon et le dessin ci-dessous est du « Canard enchaîné » de la
semaine.
On est quand même obligé de s'interroger sur la... mauvaise foi ? de ceux et celles qui exigent que l'Homme (de chair...) soit rationnel, entier, tienne des propos sans la moindre contradiction, mais qui sont si promptes à attaquer... des intégristes...
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