Nous allons volontiers faire un tour à la MC 2 quand
s’annonce de la musique africaine et lorsque de surcroît elle est mâtinée de blues, l’heure et demie s’annonce
agréable.
De Diarra je connaissais d’avantage Alou qui n’a que très
peu joué à l’OM l’an dernier, mais lui était de Villepinte, alors que le joueur
de kamele n’goni, petit frère de la kora, harpe
montée sur un calebasse recouverte d’un peau de chèvre avec une douzaine de
cordes, fait valoir ses racines mandingues du Mali.
Les annonces valorisant un
métissage qui n’est pas vraiment neuf, commencent bien sûr à devenir
répétitives : le mariage de l’électricité et des instruments
traditionnels, du groove et de la mélopée, des influences touaregs et Afrique
noire, mais c’est bien bon.
Les thèmes du voyage, de
l’amour, de la misère, l’hommage au père et à nos rois qui peuplent nos
histoires, sont traditionnels mais finalement peu importent les textes, non traduits; le balancement qui
s’approche de la transe nous ficelle.
Je n’avais pas prêté attention à
un harmonica depuis « Il était une fois dans l’Ouest », là il m’a
embarqué dès l’entrée et les dialogues entre musiciens m’ont bien plu.
Quand au second rappel le
chanteur est venu chanter a capella, sa prière a saisi la salle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire