mardi 12 janvier 2016

La tectonique des plaques. Margaux Motin.

« J’ai trente quatre ans. Je fais un réel travail sur moi pour faire la paix avec moi-même… »
Immersion dans l’univers d’une parisienne régressive qui a tellement envie de redevenir petite fille depuis sa rupture amoureuse, se retrouvant en fait avec sa petite fille qui aurait tendance à être plus mûre que sa mère, à qui elle ressemble bien sûr. Comme elle ressemble à sa propre mère qui lui donne évidemment des conseils pour élever sa fille alors qu’elle, elle fumait des Gitanes dans la voiture.
Problèmes de fringues, « pantalon à rayures avec T Shirt à pois », de liberté, de nouveau copain, de copines, désespoir pour un néon impitoyable dans une cabine d’essayage et môme protégée par son impertinence, laissée souvent à elle-même.
Les familles mono parentales ne sont pas toujours aussi drôles et le quotidien des solitudes n’a pas toujours cette élégance du trait, ni ces agréables couleurs pastels.
L’autodérision  y est  charmante, l’autobiographée séduisante, une sincérité rafraichissante dans la lignée de Pénélope Bagieu http://blog-de-guy.blogspot.fr/2011/11/josephine-penelope-bagieu.html avec quelques pages poétiques qui ponctuent la chronique fine et rigolote en 346 planches.

1 commentaire:

  1. Ça a l'air très bien. Oui pour le néon impitoyable dans la cabine d'essayage, il y a de quoi faire perdre la certitude que les marchands du temple font tout... pour vous prendre votre fric, car rien n'est moins sûr que d'installer des néons dans les cabines d'essayage pour avoir du fric, voyons.

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