Heureux les amateurs du second degré car les lourdes charges
contre l’antisémitisme, l’homophobie ont pu être ressenties comme homophobes ou
antisémites.
Quant à la vision du Kazakhstan ou des Etats-Unis elle ne
déçoit pas : provocatrice, déjantée, ambigüe, grotesque, surprenante, hilarante.
Il s’agit
bien comme l’indique le sous titre de : « leçons culturelles sur
l'Amérique pour profit glorieuse nation Kazakhstan »
Sacha Baron Cohen
trimbale sa silhouette dégingandée de New York à Malibu
à la recherche de Pamela Anderson et rencontre l’Amérique la plus caricaturale
dont il veut s’inspirer pour son pays d’origine, lors d’un rodéo, visitant une
télévision locale, dans un temple évangéliste… rencontrant des racailles, des
gens "très bien", qu’il va piéger à la façon d’un vidéo gag sulfureux qui révèle
des réactions ou des indifférences hénormes. Une séance de lutte à poil avec
son alter égo obèse, soulignée par un cache sexe démesuré nous surprend, bien
que l’obsession sexuelle soit omniprésente. Et même si ses propositions d’embrassades dans les rues de
New York sont quelque peu répétitives, tant de burlesque hors norme, de bêtise
nous permet de supporter la vraie
imbécilité, la meurtrière idiotie, la familière sottise et le manque d’humour dans le compte rendu des jours ordinaires qui
ne connaissent pas le cinéma.
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