Le Chabrol de la
BD, pour ses chroniques provinciales,
nous livre en deux volumes l’histoire d‘une femme ordinaire
qui se prend quelques jours loin de sa famille.
« Ce récit est
une fiction. Toute ressemblance avec des évènements arrivés dans votre vie ou
dans celle de vos proches relèverait donc du pur hasard (qui est un sacré
farceur). »
Sans esbroufe, elle passe de son terne quotidien à des
instants pas forcément mirobolants où
elle prend son temps.
Le récit de cette escapade sera raconté par ses amis réunis
sur sa terrasse puis par la plus grande de ses enfants avec une justesse des
dialogues qui rendent cette aventure sans flonflon, palpitante.
Le titre est peut être trompeur : il ne s’agit pas de
femme à poil, mais d’une vérité qui se cherche y compris par des nuits sur un
banc, sans le sous, même pour un café.
Mais les rencontres avec une serveuse qui n’a pas inventé la
poudre, d’une vieille qui a le sens de la formule, d’un sorti de prison en
caravane, vont lui permettre de se (re)trouver.
« Houlala ..., ma
vie me plait pas. Il se passe rien. Je sais pas si j'aime encore mon mari. Il a
changé, parfois je le supporte plus. Heureusement j'ai mes enfants. Mais j'ai
parfois l'impression d'être juste une extension de la gazinière et du
lave-linge. »
Un film avec Karine Viard
s’en est inspiré, le personnage de la BD est moins rayonnant que la star, mais sa
liberté fragile aux couleurs pastel est émouvante.
Tu ne trouves pas ça... louche ?
RépondreSupprimerOn pourrait presque écrire "ternequotidien", tellement les mots sont devenus inséparables...