Bande dessinée dense, agréable à lire, novatrice et immédiatement
familière.
Le personnage principal universitaire spécialiste en
architecture, dont nous savourons les contradictions, recommence sa vie dans un
garage auprès d’une famille sympathique, à mille lieues de sa vie précédente.
Seul, trop sûr de lui et pourtant en recherche, il se sent
intimement au cœur de l’univers, relié à un passé qui n’a pas oublié une
dualité tenace.
« Et si la
réalité (telle qu'on la perçoit) n'était qu'un prolongement de soi ? Cela ne
fausserait-il pas la façon dont chaque individu appréhende le monde ? »
L’invention graphique est au service du récit d’une
reconstruction palpitante, où une réflexion sur nos destins n’exclut ni la
poésie ni l’humour.
La bande dessinée exploitant toutes ses possibilités :
claire, ambitieuse, légère, innocente, amicale. Elle prend au cinéma et à la
littérature mais laisse plus de liberté, et
puis un petit croquis vaut bien des discours.
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Je fais une pause dans mes publications. Le temps du cinéma à Cannes est revenu, je profite de ma chance, et reprends mes écrits dimanche 24 mai.
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