En ces temps traumatisés côté humour, j’ai eu envie de
reprendre une rasade d’inconvenance d’un dessinateur perdu de vue. Mais dans
cet album de 2001, de l’auteur à « la ligne crade » j’ai surtout mesuré que j’avais du mal avec la
scatologie. A chaque page des merdes alternent avec des dégueulis de toutes les
couleurs, plus fréquents que la moindre parole provenant de personnages qui
n’ont rien d’humains. Ces provocations là ne sont que grossièreté et rebutent
le lecteur qui serait venu chercher une façon radicale d’évoquer le monde du travail. Un dessin par page,
comporte en dessous une cohorte de demandeurs d’emplois monstrueux qui se
trainent sur chaque page pour mener jusqu’à un gag ultime… excellent.
Avec les temps... hygiénistes qui sont les nôtres, des fois, je me prends d'une petite... tendresse.... pour la crasse...
RépondreSupprimerSi seulement... l'hygiénisme, en nous rendant.. plus propres (sur nous ?), nous rendait plus près de Dieu (un hymne anglais), mais j'ai décidé que l'hygiénisme ne me rend pas plus près... d'un dieu que je voudrais pour mien...
Merci.