Qu’il est bon parfois de voir un film déplaisant, il nous rattrape
de molles appréciations positives et supportera toute mon amertume qui peut s’employer en ce moment
dans bien des domaines.
Histoire d’un écrivain sans inspiration : le cinéaste
qui cite lourdement des réalisateurs plus prestigieux en manque cruellement,
d’inspiration.
Les affres d’un romancier débutant : même pas, l’acteur
principal dont on fait tant de cas, Pierre Niney, semble absent de sa vie.
Il a trouvé dans un déménagement un manuscrit qu’il
s’approprie et devient d’une façon fulgurante un auteur à succès ;
j’espère que c’est un peu plus compliqué du côté de la rue des Saints Pères. Il
lui suffit de quelques mots de Romain Gary, un précepte de Stephen King
«2 500 signes par
jour !», pour avoir belle voiture. Laissez Jack London en
dehors de cette farce !
Le biquet s’était rendu d’emblée antipathique en faisant la
leçon à l’éditeur qui l’avait refusé. Il devient criminel à répétition avec une
facilité aussi déconcertante que son ascension sociale est aisée.
« L’homme idéal », pourquoi ce titre ? Même
pas le gendre idéal, il est défaillant sur toute la ligne, devant l’écran vide
de son ordinateur, avec la riche héritière qui lui tombe dans les bras. Son imagination,
il la mobilise pour faire disparaitre ceux qui sont au courant de l’imposture,
mais la godiche compagne n’a rien vu, pourtant il en fait des bêtises,
l’empêtré du traitement de texte.
Il n’y a rien à sauver : la musique est lourdingue et
je n’ai même pas pris de plaisir aux images mignonnes au moment où il met à
l’eau un cadavre trop bien ficelé : ce n’était pas le moment !
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