Le psychologue Raniero est en train de se séparer de sa
femme, c’est alors qu’il fait la connaissance d’une patiente qui a des visions,
lui aussi a vu des formes dans le ciel.
Nous sommes en 2048, en Italie, et glissons subtilement de
la description d’un monde apaisé sur fond de toits romains à de la science
fiction sans tapage.
Les personnages n’ont pas des allures d’acteurs magnifiques,
ils sont fragiles, faillibles.
Le graphisme est réussi, alliant des cadrages dynamiques à
un traitement au fusain estompé qui rend bien compte de la finesse des
relations. C’est que la télépathie est devenue un mode semble-t-il courant pour
mieux voir le monde. Un groupe nommé « La nouvelle Convention » retrouve
des utopies de 80 ans d’âge : «
la non-exclusivité émotive et sexuelle », et les formes d’architecture
futuristes ressemblent à celles des
années soixante.
La nostalgie peut s’exporter dans le futur. Si une voiture verse
encore exceptionnellement dans le fossé, la plupart sont électriques et
téléguidées, mais les pastèques sont toujours bonnes à partager.
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