Carnets de croquis à l’aquarelle, craie, gouache, encre,
feutres et pastels avec des notes écrites des conversations saisies au moment
où l’auteur de « La guerre d’Alan », « Le photographe » se
posait dans les paysages de sa Normandie.
Comme dit un paysan qui l’a vu dans son champ :
« Et vous
dessinez les bêtes ? Faites voir le dessin. Oh, putain ! Oh putain,
fi de putain de putain, merde oh merde eh c’est pas con ça, c’est pas con fi de
putain de merde ! »
C’est beau, délié, varié et il m’a donné l’envie de me
remettre au dessin tant ces productions sont vivantes et chaleureuses. La plus
anodine est en première page, si bien que tout m’a emballé.
« Méfi-té de ton
pé, méfi- té de ta mé, méfi- té de ton fré, méfi-té de ta seu, méfi té de ton
ami.
- Et le Bon Dieu ?
- Ah, le Bon Dieu,
non…méfi-té quand même. » Proverbe Cauchois
Il rend les arbres
superbement, les pêcheurs à pied efficacement, les animaux vivement, les plages
très bien et aussi les pièces vides, bien que quelques paysages auraient mérité
une mise en page plus ample.
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