Le bangladais installé à Londres concluait sa résidence à la MC2 http://blog-de-guy.blogspot.fr/2013/06/itmoi-in-mind-of-igor-akram-khan.html
, en collaboration avec le sévillan, sémillant gardien de la flamme : le
katchac est si proche de la danse gitane dans les volutes des ses bras et la
frappe des pieds. Le toro et la vache.
La danse invite la musique, elle-même tape, rythme, pioche,
pique, vibre, pieds nus et voix nues..L’espagnol
est tranchant, le danseur vedette de ces dernières années par chez nous plus
enrobant : tous deux d’une intensité, d’une précision époustouflante. Le
roi des pieds en vient à enfiler des chaussures à ses mains et il danse de
toute son âme. La musique n’est pas en boite et les chanteurs sont impressionnants dans leur
profondeur, nous les suivons dans leur tour de la Méditerranée dont la
variété ajoute au charme et à la force du spectacle.
Dans le tourbillon des gestes passent toutes les
passions : le défi, la séduction, la vivacité, l’humour, l’accueil,
l’orgueil, la générosité, la gravité, la violence qui mène à poursuivre le rythme en frappant de la tête
sur le sol.
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