L’humour est anglais, fin, surprenant, la dessinatrice qui a
réalisé les romans graphiques Gemma
Bovery et Tamara Drewe
porté à l’écran http://blog-de-guy.blogspot.fr/2010/12/tamara-drewe-stephen-frears.html
est à la hauteur de sa réputation.
Le milieu de l’édition est gentiment croqué : éditeurs
peu intègres, critiques impitoyables, attachés de presse ambitieux.
Les formes
varient : un seul dessin peut suffire parfois, alors que des parodies avec
un docteur et sa charmante assistante qui soignent les écrivains tourmentés,
essayent de les guérir des clichés, ou bien un agent littéraire aux allures
d’agent secret très spécial règle les affaires habilement. Jalousies, écrits
anciens exhumés, dédicaces, Jane Austen ne souhaiterait pas revenir avec les
animateurs d’aujourd’hui …
« Jusqu’où diriez-vous
que votre écriture est un substitut au sexe ? »
L’évolution de la littérature jeunesse est bien vue.
« Le lapin et le
sage hibou restèrent assis sombrement près du feu, déplorant la perte de
l’innocence chez les jeunes leur avidité et leur manque de respect… Et dans
leur chambre, les jeunes lapins s’installèrent pour jouer à Roadkill. »
A travers la vie d’une librairie indépendante nous sourions
de la distance entre rêves et réalité, comme lors des moments d’écriture quand
au bord de la piscine dans son fauteuil un auteur inscrit sur son
ordinateur : « les bourrasques
estompaient les chars en flammes, recouvrant les mourants et les morts dans
leur tenues souillées de sang congelé… »
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