Le père de l’auteur est alors traducteur au service de Diem
le président impopulaire de la république du sud, la mère d’origine bretonne
connait des troubles psychologiques, les deux petits garçons jouent à la guerre
sous les yeux de la grande sœur.
L’imbrication du récit privé et de l’histoire dans ses
moments les plus paroxystiques est toujours intéressante, en apportant un
éclairage nouveau, alternant les espiègleries et les drames.
Une petite sœur Anh Noël arrive dans cette famille mixte où
les petits font combattre des grillons et assistent depuis leur balcon à une
attaque sur le palais présidentiel de deux avions de la propre armée du
président, une immolation de bonze crée un embouteillage…
Alors que l’auteur au trait efficace donne le chiffre de
50 000 soldats américains morts (sur les 8 700 000 ayant
participé au conflit) parmi des millions de morts civils et militaires,
Wikipédia nous renseigne : « un
million de combattants et quatre millions de civils avaient été tués durant la
guerre ».
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