La formule de
location Airbnb est excellente : notre emplacement à côté de la gare de la Blancarde
nous assurait le calme et la proximité du centre ville pour un prix raisonnable.
J 1 :
Nous nous posons sans encombres au parking du MuCEM là où la
deuxième ville de France se métamorphose et nous nous dirigeons vers le vieux port incontournable qui oblige
les photographes
avec « l’ombrière » de Norman Foster et son immense
miroir au plafond sous un toit élevé, sans toutefois renoncer aux clichés du
petit marché aux poissons.
J’ai connu des accumulations d’ex-voto plus émouvantes que
celles de « La bonne mère » mais le point de vue qui se mérite
est grandiose depuis Notre dame de la Garde.
Avec un repas de midi au bout de l’avenue du Prado en face de la mer, nous sommes ailleurs, bien reçus, sans coup de fusil dans un restau italien.
Le Musée d’art contemporain étant fermé, nous profitons du
Château du parc Borely rénové qui
accueille les arts décoratifs : faïences, tissus, verreries bien mis en
valeur.
En soirée nous vadrouillons dans le quartier de La plaine, vers le cours
« Ju », Julien, où un large choix de possibilités de restauration
nous est offert. En ce début novembre nous optons pour une terrasse.
J 2 :
Par le métro nous retournons sur le Vieux port et suivons le
circuit proposé par Lonely Planet dans le quartier du Panier, le plus vieux quartier de France qui porte le nom d’une
ancienne auberge. Les rues qui ont inspiré les décors de« Plus belle la
vie » montent et descendent avec des églises au bout ou d’anciens hôpitaux.
Celui de la Vieille Charité qui
accueillait les mendiants au XVII° est remarquable et abrite sur trois niveaux
de galeries, des collections d’art amérindiens et océaniens qui valent de s’y attarder, bien que quelques salles
soient fermées.
Nous mangeons chinois rue de la république avant d’aller au FRAC à la Joliette qui proposait dans un bâtiment original
des expositions excitantes déjà décrites sur ce blog dans les archives beaux
arts.
Ainsi que le MuCEM http://blog-de-guy.blogspot.fr/2013/10/le-mucem.htmldont l’architecture avec sa résille de béton est vraiment belle, les
collections bien conçues et la situation magnifique au coucher du soleil. Alors
que l’OM venait de perdre contre Reims au vélodrome.
Après un tour cours Belsunce
aux alentours de La Canebière, là ou
poussait le chanvre (canebé en provençal), sur la Place aux huiles: bouillabaisse ou
aioli ; on n’allait pas commander un gratin dauphinois.
J 3 :
Au marché qui s’installe à Noailles, nous prenons un
petit café sur une des places où les chibanis sont habillés en dimanche, avant
d’aller au musée Cantini, gratuit le
dimanche matin. Tous les courants de la peinture du XX° sont représentés,
l’expo temporaire était réservée au régional de l’étape : César.
Nous faisons la queue avant d’entrer dans l’enceinte du fort Saint Jean, où de petites
expositions concernant les marionnettes et le cirque ne nous retiennent pas
trop longtemps, avant de revenir au J4 à l'intérieur du MuCEM qui nous aimante vers une exposition
temporaire consacrée cette fois au « bazar du genre », sans surprise.Nous sommes repus mais pas au point de ne pas apprécier les poissons rue Saint Saens.
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