Après un tour du côté du cimetière de Montparnasse où
subsistent des souvenirs de l’universalité artistique de la capitale, il est intéressant,
même rétrospectivement, de voir à Orsay les tableaux d’un couple américain qui
aimait tant Paris.
Ces témoignages de « la belle époque » sont mieux
mis en valeur que dans leurs appartements du « nouveau monde ».
Les nabis nous enchantent : Bonnard, Denis, Vuillard.
Leurs compositions originales contribuent à la chaleur de
l’intimité des scènes.
Nous découvrons de nouveaux pastels de Degas déjà très présent dans les collections permanentes.
Les saltimbanques mélancoliques de Fernand Pelez sont très forts.
La princesse de ligne de Paul Helleu a bien du charme.
Les fauves Derain,
Marquet rougissent.
Pour des amateurs, au départ, le couple texan a su
s’éclairer et reconnaitre aussi Matisse
et Modigliani, les impressionnistes
étaient trop chers.
« Les Nabis
peignent la famille, les amis, la vie quotidienne. Et c'est ce que nous
apprécions »a dit M. Hays qui avait commencé sa carrière en vendant
des livres au porte à porte, quand il a été décoré par Aurélie Filipetti.
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