Miou Miou remonte une bretelle de sa robe légère en
couverture du trimestriel qui consacre un dossier complet aux
« Valseuses » de bientôt quarante ans d’âge.
Souvenir jubilatoire pour une génération, bien que la revue
Ecran trouva, lors de sa sortie, ce film de Bertrand Blier « authentiquement nazi, putride comme un abcès mal soigné ».
Le sens de la nuance a-t-il existé ?
« On est pas bien là ? »
Outre la souvenance de quelques dialogues croustillants,
pendant 175 pages nous pouvons nous rappeler la victoire de Noah en 83, de « Bonne nuit les petits » en 62, de Gérard Pirès auteur de « Fantasia chez les ploucs en
1971, de Bercoff qui eut son succès sous le nom de Caton en 88
et du critique Angelo Rinaldi « l’as des piques »…
« Mon désespoir
ne serait rien si je ne pouvais vous le décrire » Madame de Sévigné.
Et quel plaisir de découvrir une plume alerte :
Benjamin Chagall qui pointe des bourdes dans les chansons françaises :
« c’était fin août
début juillet » Johnny Hallyday,
et à même la pochette de Carene Cheryl : « Ne raccroches pas. Je t’aime »
le correcteur orthographique en reste muet !
J’ai appris que Cino Del Duca fut un personnage beaucoup
plus complexe que l’image qu’il m’en restait aux couleurs de « Nous
deux » :
« ses
anciens camarades du parti communiste trouveront toujours auprès du richissime
éditeur qu’il va devenir un travail ou une aide financière »
Dans l’article consacré au tour de France une dernière
citation du maître Blondin :
« Anquetil
incarnait la partie libre de l’homme, Poulidor sa partie fatale »
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