Sous la pochette chic, genre littérature enfantine,  12 chansons soignées. 
Miossec  a fourni un
texte et Djian  plus d’un, contrairement
à ce qu’un critique distrait du magazine Marianne a écrit, même s’il ne chante
qu’une fois en duo avec son complice. 
La voix  singulière,  mélancolique, rapeuse est toujours caressante
si bien que les mots s’apaisent pour un éternel « déjeuner en paix ».
« Et les bateaux
déchargent 
Leurs marchandises 
Et les avions
déchargent 
Leurs cargaisons »
Le monde est là, et sa violence:
« Les hommes sont
nés
Le mensonge à la
bouche
Ils abiment ce qu’ils
touchent »
Mais « fais
une exception pour moi ».
La recherche de l’amour est persistante : 
« donne moi une
seconde » voire l’éternité.
Il suffit d’un sourire pour abolir les ennuis, et alors tout
s’éclaire.
Les formats d’aujourd’hui imposent souvent une formule qui
sera répétée: 
« Tout doit
disparaître » donne un effet puissant, surtout quand la vieillesse
vous tracasse.
La joliesse des accords de blues, de rock, fait oublier un
fond qui se dilue, si bien que l’on écoute les chansons en allemand comme
celles  écrites en français,
distraitement. 
Le Suisse paye ses impôts en France. 
 

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