« Pulp fiction »
a 20 ans et j’ai attendu un mois et même plus avant d’aller voir ce film
porté aux nues. Ma jubilation n’en est que plus forte, ne faisant pas partie à
priori des fans qui mettent le
tonitruant amateur de série B au plus haut.
A l’occasion des avis que j’ai pu parcourir concernant cette
œuvre de 2h 40, j’ai eu le temps de
copier/coller des éléments de langage :
« western blaxploitation »
qui résume bien cette histoire d’un esclave héros de western,
« revenge
movie » : la vengeance est
le moteur à explosion d’un scénario inventif,
« buddy movie » : film avec deux personnages très différents
au départ qui finiront par se rapprocher.
Les clins d’œil au cinéma n’alourdissent pas les images
magnifiques accompagnées d’un patchwork musical emballant, aux dialogues délicieux
servis par des acteurs excellents.
Le souvenir d’un fuyard déchiqueté par des chiens reviendra au
raffiné chasseur de prime à la gâchette forcément agile quand Beethoven sera joué
à la harpe par une jeune femme très « Autant en emporte le vent » ;
cette fois il ne supporte pas la violence qui ne manque pas tout au long de la
fresque.
Nous passons de l’horreur au sourire dans des scènes
carrément comiques, baroques, « too much » bien contents que ce
soit du cinéma, tout en nous interrogeant une fois encore sur cette proximité
du raffinement et de la barbarie.
Un beau feu d’artifices.
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